PROGRAMME D'APPUI AUX FEMMES ET ENFANTS VULNERABLES
B1.Domaine d'intervention
Promouvoir l’auto-prise en charge des ménages en situation difficile pour leur meilleure réinsertion socio-économique ;
Former les femmes et les enfants en métier pour leur auto prise charge efficace.
Améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables à travers les actions d’appui à la Santé, à l’habitat, à l’agro-pastorale, à l’autonomisation financière à travers le micro crédit.
Faciliter et créer un cadre d’échange et de concertation entre ménages en vue d’asseoir des stratégies communes et concertées de lutte contre la pauvreté.
Initier les jeunes aux activités de développement durable, d’apprentissage des métiers et de l’entreprenariat
Militer pour la Protection et l’Education de l’Enfant en général et de l’enfant orphelin et vulnérable en particulier.
Promouvoir les activités des autochtones(Pygmées) pour leurs auto-prises en charges
PAFEV SUd-kivu/ RDC: est une Organisation Non Gouvernemental de droit Congolais spécialisée dans l’appui à l’autonomisation des femmes vulnérables, à la protection, à la promotion et à l'éducation des enfants vulnérables ainsi qu’à l'entreprenariat des jeunes.
Programme d'Appui aux Femmes et Enfants Vulnérables Sud-Kivu/RD Congo.
Qui sommes nous?
PAFEV Sud-kivu/ RDC : Programme d’Appui aux Femmes et Enfant Vulnérables est une Organisation Non Gouvernemental de droit Congolais spécialisée dans l’appui à l’autonomisation des femmes vulnérables, à la protection, à la promotion et à l'éducation des enfants vulnérables ainsi qu’à l'entreprenariat des jeunes.
Crée le 10 mars 2021 à Bukavu dans un contexte purement urgent de la destruction sans recule du tissus socio-économique dans la province du sud kivu après une décennie de guerres macabres à répétition depuis 1996 jusqu’à ces jours ayant conduit à une barbarie humaine, la plus atroce de l’histoire, avec des tueries, viols, vols, pillages, incendies des maisons, écoles, églises en RDC.
Préoccupés par la misère la plus noire dans laquelle vivent des milliers de familles vulnérables ou non, dans la province du Sud Kivu;
Mues par l’incapacité notoire de ces milliers de ménages vulnérables à subvenir aux besoins primaires de leurs enfants et leurs permettre d’accéder ainsi à leurs services essentiels, à l’occurrence la scolarité, les soins médicaux, l’alimentation, etc.
Touchés amèrement des dérives et initiatives irrationnelles que prennent ces ménages vulnérables pour survivre et trouver de quoi mettre sous la dent et/ou pour subvenir aux autres besoins de leurs ménages ;
Considérant la dynamique actuelle des actions de développement à la base pour des meilleures actions profitables directement au mieux-être des populations locales ;
Mus par les multiples difficultés d’ordre socio-économique auxquelles se heurtent les populations locales de la province du Sud Kivu en général ; à l’occurrence les femmes et enfants vulnérables victimes de violences de tout genre;
Considérant que la plus part de la population de cette partie de la province est parfois oubliée dans la planification des actions humanitaires, de développement et/ou d’urgences menées par différents acteurs en faveur des autres populations de ce contrait;
Soucieux de contribuer, tant soit peu à la réduction de la pauvreté dans cette partie de la province et amener ainsi la femme/l’enfant à une véritable réinsertion socio-économique à la base afin de la conduire vers son autonomisation;
Convaincus de la nécessité de créer un cadre adéquat susceptible de canaliser les ressources nécessaires à la promotion et à la réinsertion socio -économique de la femme et de l’enfant vulnérable au Sud-Kivu en particulier et RD Congo en général.
Vision
La vision du « Programme d’Appui aux Femmes et Enfants Vulnérables », PAFEV Sud -kivu asbl, est de construire un monde où la promotion et l’autonomisation de la femme /enfant conduit au développement du mieux-être de la même femme et de l’enfant.
Mission
A travers la formation professionnelle et technique des femmes et des enfants bénéficiaires du programme, intégrer ces derniers dans la communauté et les aider à bâtir leur propre vie
Objectifs
Le « Programme d’Appui aux Femmes et Enfants Vulnérables », PAFEV Sud-kivu asbl se veut une organisation forte, capable de contribuer efficacement à l’amélioration des conditions socio- économiques de la femme et de l’enfant vulnérable, à travers des actions communautaires et humanitaires.
Localisation
Le bureau du Pafev « Programme d’Appui aux Femmes et Enfants Vulnérables », PAFEV Sud-kivu asbl est situé en République Démocratique du Congo, province du Sud Kivu, Ville de Bukavu, commune de Kadutu, Q. Kasali, Av. Murhundu N° 17.
Rayon d'action
La province du Sud-Kivu en particulier et la RD Congo en général constitue l'actuel rayon d'action du PAFEV Sud -kivu.
B3 Groupes cibles.
-Femmes et jeunes filles vulnérables.
-Enfants orphelins et vulnérables
-Peuple Autochtone
-Femmes vivantes avec maladies chroniques
B2 Stratégies d'intervention
-La sensibilisation et la responsabilisation des femmes vulnérables sur le principe d'autonomisation de la femme.
-Appuyer les jeunes dans l’apprentissage de métiers de leur choix pour promouvoir leurs entreprenariats.
-Militer a la protection et l'éducation des enfants vulnérables.
-L'implication d'accompagner les enfants et femmes vulnérables pour lutter contre la pauvreté.
-Organiser de campagne de sensibilisation à l'Agriculture et à l’élevage pour lutter contre la famine.
-Promouvoir les activités des autochtones et en faire campagne dans le milieu Urbain.
QUELQUES REALISATIONS DE L'ONG PAFEV SUD-KIVU
SECURITE ALIMENTAIRE
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Appui en outils aratoires pour améliorer le secteur agricole. Une des solutions pour garantir la sécurité alimentaire dans le milieu rural, plus particulièrement dans le Territoire de Walungu, Groupement de Kamisimbi le 17 septembre 21
PAFEV Sud kivu encadre actuellement 200 agriculteurs vulnérables dans le Groupement de Kamisimbi en Territoire de Walungu et Groupement Nyalengwa ds le territoire d'Idjwi. Ces agriculteurs sont groupés dans des organisations à base communautaire appelées « Groupements paysans » dont l’objectif est de travailler la terre en groupe en vue de lutter contre ‘insécurité alimentaire et la pauvreté.
Etant encore au début de nos actions et évaluant avec nos moyens de bord, nos bénéficiaires ont exprimés des besoins en termes de renforcement des capacités et d’intrants agricoles nécessaires pour la production.
Les femmes sont plus majoritaires parmi nos bénéficiaires.
Le Choix de bénéficiaires avait été fait dans une grande transparence en collaboration avec les autorités locales. Certains critères nous ont servi dans le choix des bénéficiaires notamment :
Etre agriculteur et favorable au travail en équipe car le travail en groupe ou en équipe est un facteur de renforcement de la cohésion sociale et permet des échanges d’expériences entre les bénéficiaires.
Disposer d’un champ où pratiquer l’agriculture (notions apprises dans les champs école paysans) après les différentes formations ;
Etre vulnérable disposant ou pas de terres arables ( ici il est important de signaler que dans notre d’intervention certaines personnes peuvent être des déplacés ou des démobilisés des Groupes armés. Leurs statuts peuvent les priver d’avoir des terres dans leurs milieux d’accueil. Ces personnes étant plus vulnérables et pour raison de paix, la PAFEV peut les accompagner dans des négociations avec de grands propriétaires terriers et des autorités locales afin d’accéder aux terres pour ne fut ce que produire).
Etre courageux et capable de travailler la terre (labourer) : Nous travaillons avec ceux-là qui ont le courage et la volonté de changer leur situation de vie. Ceux -là qui ont conscience par rapport aux difficultés traversées et qui s’engagent à agir courageusement avec les autres pour améliorer la situation.
Parmi les plus grandes victimes de ces violences, et particulièrement des violences sexuelles et basées sur le genre, se trouvent particulièrement les femmes et les enfants. Chaque fois qu’il y a attaque sur un village, les assaillants ne se contentent pas seulement de piller les biens matériels de valeur, mais aussi ils violent les filles et les femmes sans distinction d’âge ; et parfois ils emportent certaines d’entre elles dans la forêt ; et les tiennent en otage comme esclaves sexuelles. Après les avoir engrossées, ils les gardent jusqu’au moment où elles ne peuvent plus avorter et les ramènent au village pour accoucher. A certains endroits, les groupes armées n’opèrent plus mais comme une maladie contagieuse, ces violences se poursuivent encore actuellement et sont commises aussi bien par des civiles que part des hommes en armes.
Ainsi, les violences sexuelles et autres ont de nombreuses conséquences qu’il importe de prévenir et contre lesquelles nous devons lutter :
Conséquences des violences sexuelles et basées sur le genre à l’égard des femmes et les filles :
Des maladies sexuellement transmissibles
Des grossesses forcées
La stigmatisation et la discrimination dans leurs communautés
La pauvreté accrue.
Traumatisme généralisé
Conséquences des violences sexuelles et basées sur le genre à l’égard des enfants :
Beaucoup d’enfants nés des viols dans les villages qui souffrent de l’exclusion et de la stigmatisation
Absence de prise en charge véritable puisque ces enfants ne sont pas bien acceptés dans les familles et dans leurs communautés
Faible scolarisation des enfants nés du viol et même des autres enfants issus des familles pauvres
Traumatisme généralisé
Conséquences des violences sur les communautés de vie
Conflits
Dislocation des familles ;
Pauvreté des familles à cause de l’anéantissement de la femme et de son exclusion qui l’empêche souvent de travailler et d’être productive
Constatant ce calver que traversent les femmes et les enfants, PAFEV SUD -KIVU veut les accompagner dans des actions d’amélioration de leurs conditions de vie.
Surtout detruire une femme, c'est detruire toute une communauté.
Sur l’ile d’Idjwi, après constatation et échanges avec les PA quant à leurs conditions de vie, ils ont témoignés être confrontés à des difficultés ci-après :
Manque de terre où cultiver et où habiter :ils n’ont pas leurs propres terres, contrairement aux autres peuples ;
Manque d’emplois : plusieurs jeunes pygmées n’ont pas d’occupation et à cause de cela ils s’adonnent au banditisme et vol ;
Les PA sont victimes de la discrimination et marginalisation : Ils sont exclus à toute prise de décision, leurs enfants n’étudient, ils ne se marient que entre eux et jamais avec les autres peuples car ils sont marginalisés et très pauvres ;
Faute de manque des frais de paiement, les femmes pygmées accouchent à la maison avec plusieurs conséquences : Cela non seulement à cause de la pauvreté mais aussi elles n’en ont pas la culture. Ce qui explique le taux élevé de mortalité infantile dans leurs camps et plusieurs cas de décès de mort des mères à l’accouchement.
Manque d’appui aux activités des pygmées ;
Manque d’habitation adéquate : Ils vivent en grande majorité dans des maisons en pailles qui les exposent à toutes sortent d’intempéries ;
Ils sont exclus dans les organisations locales de paix et de développement : Trop peu de femmes participent avec les autres dans les associations villageoises d’épargne et de crédit. Etc.
La malnutrition et maladies chez les enfants : Plusieurs enfants souffrent de maladies de toutes sortes et ne sont jamais soignés car leurs parents recourent à la médicine traditionnelle avec tout ce qu’elle comporte comme risque ;
Les autochtones pygmées du Sud Kivu sont souvent très précaires et ils affirment dans l’ensemble que leurs conditions de santé étaient meilleures lorsqu’ils vivaient en forêt. Privés de la forêt à ces jours, ils ont été privés d’accès aux médicaments traditionnels, pourtant ils n’ont pas d’autres ressources pouvant leur faciliter l’achat des médicaments dans des pharmacies ou de se faire soigner dans des hôpitaux publics ou privés ;
Manque d’accès à la justice à cause de la pauvreté ;
Manque de formation dans différents domaines etc.
Face aux nombreux besoins de survie et aux difficultés multiples des PA, se trouvant Territoired’Idjwi , Groupement de Mpene et Mugote, PAFEV veut les accompagner :
En appuyant des activités génératrices des revenus en faveur PA pour l’amélioration de leurs condition de vie afin qu’ils soient capables de s’auto prendre en charge sur tous les plans ;
Appuyer la scolarité des enfants pygmées, y compris les filles,
En menant des actions de plaidoyer auprès du Mwami pour qu’ils accent aux terres arables (Ils doivent aussi cultiver les produits maraichers afin de lutter contre la malnutrition dans leurs ménages) ;
Négocier des bourses d’étude chaque année en faveur des enfants et filles pygmées vivant sur l’Ile d’Idjwi.
Promouvoir l’autosuffisance alimentaire afin que les communautés en général et particulièrement les PA puissent vivre de leur production et promouvoir des activités génératrices de revenus en vue d’obtenir des ressources financières, indispensables notamment pour leur permettre à la longue d’accéder aux centres de santé et payer les coûts de scolarisation de leurs enfants ;
En créant des centres d’alphabétisation des adultes, de formations professionnelles, et d’entreprenariat des PA dans le Territoire d’Idjwi pour diminuer le chômage .
C’est ainsi que PAFEV veut mener des actions qui seront des leviers de développement qui vont contribuer à l’amélioration des conditions de vie des PA et autres personnes vulnérables pour une sortie de l’extrême pauvreté de ces communautés. Il y aura également des actions de plaidoyer auprès des autorités provinciales et gouvernementales pour l’intégration des Pygmées, car personne ne s’en saisit réellement aujourd’hui. Ceci pour que les droits les plus fondamentaux leurs soient reconnus et respectés.
Ces problèmes seront progressivement abordés par PAFEV SUD -KIVU selon que les moyens financiers seront dispobibles.
Objectif global : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones pygmées vivant en Territoire d’Idjwi, Groupements Mugote et Mpene
Objectifs spécifiques :
Accompagner les peuples autochtones pygmées de Mugote et Mpenedans l’amélioration de la situation économique de leurs ménages en appuyant leurs activités génératrices de revenus ;
Appuyer la scolarité des enfants pygmées ;
Apporter un appui aux soins médicaux des femmes et enfants pygmées
Activités
Regrouper les PA selon leurs activités ;
Appuyer financièrement leurs activités artisanaux en groupe ;
Leur faciliter le transport vers les points des ventes ( ville de Bukavu et ville Goma) ;
Leur faciliter un lieu d’entreposage de leurs matériels dans les deux villes (points de vente) ;
Former les PA sur la gestion d’une activité génératrice de revenu ;
Regrouper les PA et autres personnes vulnérables en associations villageoises d’épargne et de crédit ;
Les former sur le fonctionnement d’une association villageoise d’épargne et de crédit ;
Appuyer des activités commerciales des femmes pygmées et autres personnes vulnérables (petit commerce comme source rapide de revenu ;
